Eoliennes, un paradis fiscal plus qu'énergétique ou climatique !
Il n’est de meilleur business que celui qui bénéficie d’une double rente : celle des exonérations fiscales et celle des revenus garantis par l’Etat. L’énergie éolienne n’est autre qu’un « business model » presque parfait.
En jouant sur le marketing de la peur, qui se fonde sur la pénurie énergétique couplée à celle d’un monde pollué, cet affairisme a su convaincre médias, ministres et parlementaires de lui octroyer des avantages exorbitant du droit commun : niches fiscales presque sur mesures et distorsions de la concurrence imposées par la contrainte publique !
Une panoplie de mesures fiscales simples ouvre la voie à des rendements totalement défiscalisés : mesures incitatives des particuliers pour investir dans les énergies dites propres, mesures en faveur du capital risque, cession de participation exonérée de plus value pour les entreprises, abattement sur la taxe professionnelle, exonération des plus values pour les créateurs d’entreprises, etc.. Une bonne articulation de ces opportunités garantit un défiscalisation aussi efficace que le meilleur des paradis fiscaux !
Des revenus garantis sur longue période par des prix artificiellement élevés (près de trois fois supérieurs à ceux d’autres filières énergétiques) assurent l’autre rente. Le poids en pèse sur le contribuable et le consommateur, notamment par une taxe sur les énergies renouvelables prélevée presque à l’insu de celui-ci par les distributeurs d’électricité.
La création de petites sociétés, aisément financées sur fonds défiscalisés et par emprunts bancaires sans risque (que les banques aiment bien !) et leur cession ultérieure à quelques grands groupes permettent donc un enrichissement presque sans cause : il n’y pas actuellement de meilleur outil d’enrichissement.
Un lobbying actif résultant de la collaboration du syndicat de ces promoteurs avec quelques associations non gouvernementales visibles (mais financièrement dépendantes de grands groupes financiers à qui elles vendent leur image par logos interposés) achève de propulser les contrevérités sur les éoliennes. S’opposer au slogan simpliste « sauver la planète » devient dès lors très difficile : les médias ont déjà été tellement financés par ces mêmes promoteurs à pleines pages de publicité qu’il devient presque impossible à un journaliste clairvoyant de s’y opposer, et plus risqué encore pour un ministre ou un parlementaire de résister à son tour au courant médiatique.
Ce lobbying français relaie le lobbying européen, qui est son socle, et s’achève dans le démarchage commercial et mensonger d’élus territoriaux.
Parce que les préfets sont tenus en demeure d’appliquer des instructions sans réserve en faveur des promoteurs et en muselant l’information dispensée par l’ADEME, sans recours pour les populations,les éoliennes posent aussi un vrai débat éthique et démocratique.
Par les caprices du vent, les éoliennes ont un rendement énergétique négligeable : moins de 25 %. Il faut donc installer des centrales thermiques à émission de gaz à effet de serre pour les
relayer, ce qui est juste le contraire de l’effet cherché ! Elles ont bien d’autres effets nocifs : sur la santé des riverains (bruit, effet stroboscopique des pales, ondes émises, etc..), sur la faune (destruction d’oiseaux protégés), sur les nappes phréatiques (détruites par les creusements du sol pour y enfouir au moins 1500 tonnes de béton par éolienne), etc. Elles sont insupportables pour les riverains dont le patrimoine est de plus affecté d’une perte de valeur de 20 % à 40 %. Les enjeux se chiffrant à plusieurs dizaines de milliards d’euros, ce business model réussit à construire le plus beau hold-up financier que la France ait connu depuis longtemps. Son poids pèse totalement sur le budget de l’Etat, ne crée presque pas d’emploi (le matériel est importé), dégrade la balance commerciale.
Alors que plusieurs pays ont déjà mis en place des structures pour investiguer sur l’importance de tels abus et découvrent l’ampleur de détournements ou de la corruption (Espagne, Italie),l’existence d’une corruption active relève en France de la présomption la plus vive. Décisions d’Etat non débattues au Parlement, mises aux ordre des préfets, pressions sur les administrations, décisions illégales prises par des maires en huis clos avec des promoteurs, décisions prises par des élus de collectivités territoriales intéressés aux décisions, absence de sanction par les préfets, blocage des recours administratifs en appel lors de jugements défavorables aux promoteurs, enquêtes publiques excluant la population sont autant d’indications de la gravité de la situation..
Des projets sur des sites aussi emblématiques que le Mont Saint Michel sont promus sans autre considération que financière. Dans ces circonstances naissent chaque jour des associations de défense d'habitants, de consommateurs, ou d'amateurs des paysages et du patrimoine culturel. Pire peut-être pour le climat, les éoliennes détournent le débat de ce qu’il devrait être prioritairement : celui de la réduction prioritaires des gâchis énergétiques.
jean, 21/12/2009 17:13, 14/11/2010 16:31
Bonjour,
Tout n'est pas si rose pour l'éolien voir cet article récent par exemple. Les tarifs de rachat ne sont pas si élevés que ça : 8,2 c€/kWh pour l'éolien terrestre contre 30 c€/kWh pour le PV. Il faut se rappeler que le nucléaire à lui aussi été largement subventionné en son temps. Mais évidement, comme partout, certains n'hésite pas de s'engraisser au passage sur le bon dos de l'écologie et au détriment de l'image des énergies renouvelables.
Préfériez-vous habiter aux abords d'une centrale nucléaire, au fioul, au charbon ou d'un parc éolien. Personnellement si choix il y'a, je n'hésiterai pas une minute.
Je vous invite aussi à lire ce document qui répond à vos principaux arguments.
Bien cordialement.
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Eoliennes, un paradis fiscal plus qu'énergétique ou climatique !
Il n’est de meilleur business que celui qui bénéficie d’une double rente : celle des exonérations fiscales et celle des revenus garantis par l’Etat. L’énergie éolienne n’est autre qu’un « business model » presque parfait. En jouant sur le marketing de la peur, qui se fonde sur la pénurie énergétique couplée à celle d’un monde pollué, cet affairisme a su convaincre médias, ministres et parlementaires de lui octroyer des avantages exorbitant du droit commun : niches fiscales presque sur mesures et distorsions de la concurrence imposées par la contrainte publique !
Une panoplie de mesures fiscales simples ouvre la voie à des rendements totalement défiscalisés : mesures incitatives des particuliers pour investir dans les énergies dites propres, mesures en faveur du capital risque, cession de participation exonérée de plus value pour les entreprises, abattement sur la taxe professionnelle, exonération des plus values pour les créateurs d’entreprises, etc.. Une bonne articulation de ces opportunités garantit un défiscalisation aussi efficace que le meilleur des paradis fiscaux !
Des revenus garantis sur longue période par des prix artificiellement élevés (près de trois fois supérieurs à ceux d’autres filières énergétiques) assurent l’autre rente. Le poids en pèse sur le contribuable et le consommateur, notamment par une taxe sur les énergies renouvelables prélevée presque à l’insu de celui-ci par les distributeurs d’électricité.
La création de petites sociétés, aisément financées sur fonds défiscalisés et par emprunts bancaires sans risque (que les banques aiment bien !) et leur cession ultérieure à quelques grands groupes permettent donc un enrichissement presque sans cause : il n’y pas actuellement de meilleur outil d’enrichissement. Un lobbying actif résultant de la collaboration du syndicat de ces promoteurs avec quelques associations non gouvernementales visibles (mais financièrement dépendantes de grands groupes financiers à qui elles vendent leur image par logos interposés) achève de propulser les contrevérités sur les éoliennes. S’opposer au slogan simpliste « sauver la planète » devient dès lors très difficile : les médias ont déjà été tellement financés par ces mêmes promoteurs à pleines pages de publicité qu’il devient presque impossible à un journaliste clairvoyant de s’y opposer, et plus risqué encore pour un ministre ou un parlementaire de résister à son tour au courant médiatique.
Ce lobbying français relaie le lobbying européen, qui est son socle, et s’achève dans le démarchage commercial et mensonger d’élus territoriaux.
Parce que les préfets sont tenus en demeure d’appliquer des instructions sans réserve en faveur des promoteurs et en muselant l’information dispensée par l’ADEME, sans recours pour les populations,les éoliennes posent aussi un vrai débat éthique et démocratique.
Par les caprices du vent, les éoliennes ont un rendement énergétique négligeable : moins de 25 %. Il faut donc installer des centrales thermiques à émission de gaz à effet de serre pour les relayer, ce qui est juste le contraire de l’effet cherché ! Elles ont bien d’autres effets nocifs : sur la santé des riverains (bruit, effet stroboscopique des pales, ondes émises, etc..), sur la faune (destruction d’oiseaux protégés), sur les nappes phréatiques (détruites par les creusements du sol pour y enfouir au moins 1500 tonnes de béton par éolienne), etc. Elles sont insupportables pour les riverains dont le patrimoine est de plus affecté d’une perte de valeur de 20 % à 40 %. Les enjeux se chiffrant à plusieurs dizaines de milliards d’euros, ce business model réussit à construire le plus beau hold-up financier que la France ait connu depuis longtemps. Son poids pèse totalement sur le budget de l’Etat, ne crée presque pas d’emploi (le matériel est importé), dégrade la balance commerciale.
Alors que plusieurs pays ont déjà mis en place des structures pour investiguer sur l’importance de tels abus et découvrent l’ampleur de détournements ou de la corruption (Espagne, Italie),l’existence d’une corruption active relève en France de la présomption la plus vive. Décisions d’Etat non débattues au Parlement, mises aux ordre des préfets, pressions sur les administrations, décisions illégales prises par des maires en huis clos avec des promoteurs, décisions prises par des élus de collectivités territoriales intéressés aux décisions, absence de sanction par les préfets, blocage des recours administratifs en appel lors de jugements défavorables aux promoteurs, enquêtes publiques excluant la population sont autant d’indications de la gravité de la situation..
Des projets sur des sites aussi emblématiques que le Mont Saint Michel sont promus sans autre considération que financière. Dans ces circonstances naissent chaque jour des associations de défense d'habitants, de consommateurs, ou d'amateurs des paysages et du patrimoine culturel. Pire peut-être pour le climat, les éoliennes détournent le débat de ce qu’il devrait être prioritairement : celui de la réduction prioritaires des gâchis énergétiques.
Bonjour,
Tout n'est pas si rose pour l'éolien voir cet article récent par exemple. Les tarifs de rachat ne sont pas si élevés que ça : 8,2 c€/kWh pour l'éolien terrestre contre 30 c€/kWh pour le PV. Il faut se rappeler que le nucléaire à lui aussi été largement subventionné en son temps. Mais évidement, comme partout, certains n'hésite pas de s'engraisser au passage sur le bon dos de l'écologie et au détriment de l'image des énergies renouvelables.
Préfériez-vous habiter aux abords d'une centrale nucléaire, au fioul, au charbon ou d'un parc éolien. Personnellement si choix il y'a, je n'hésiterai pas une minute.
Je vous invite aussi à lire ce document qui répond à vos principaux arguments.
Bien cordialement.