Il est préférable de créer des sites éoliens de taille suffisante, de 5 à 8 éoliennes, et d’éviter d’en multiplier de petits afin de préserver des espaces paysagers sans vue sur des aérogénérateurs.
Le SIG permet d’identifier les zones, d’analyser leur taille et leur position relative dans l’espace et d’apprécier la possibilité de les associer pour accueillir un site éolien cohérent. La distance entre deux éoliennes dépend de leur orientation par rapport au vent dominant et de leurs caractéristiques techniques et est au minimum de 350m à 400m.
En France, l'analyse des sensibilités et de la prise en compte des contraintes techniques incombe en premier lieu aux élus des communes et des intercommunalités. Cette démarche doit entrer dans un projet politique plus global qui prend en compte les enjeux sociaux, paysagers, environnementaux et économiques du projet. Un certain nombre de sensibilités est cartographié pour présenter aux élus les enjeux de leur territoire, pour les aider à définir leurs priorités et faire les choix adaptés.
Les éoliennes sont le plus souvent positionnées en bordure de chemins et de parcelles pour minimiser la gêne sur l'activité agricole. Toutefois pour des raisons de proximité d’infrastructures routières et de lignes électriques, il est parfois nécessaire d'éloigner les installations des bords des îlots.
Sur le plan aérodynamique, il faut maintenir entre les éoliennes un écartement suffisant de manière à réduire l’effet de sillage et assurer une production optimale. Cet espacement varie en fonction de la direction des vents dominants.